Overblog
Editer la page Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Le piège de la dépendance affective


La sexualité est un enjeu de pouvoir pour la manipulatrice. Un moyen infaillible de provoquer un stress qui sera à l’origine de troubles psychosomatiques. Certains seront irréversibles et extrêmement destructeurs.
Si l’homme résiste et finit par comprendre l’origine de ses troubles il cherchera vainement à établir une communication avec la harceleuse. Une communication perverse, illogique, se met en place pour créer la confusion dans l’esprit de l’homme.
S’il insiste, il passe pour un pervers. S’il résiste à ses pulsions, il somatise.
On ne lui laisse pas d’autre choix que de penser qu’il fait souffrir une partenaire qu’il croit aimer passionnément et donc ressentir une grande tristesse, une grande culpabilité ou garder en lui toute sa frustration.
S’il comprend le jeux de pouvoir qui est mis en place et insiste auprès d’elle pour obtenir ses faveurs, il avoue sa faiblesse et il donne l’occasion à la manipulatrice de se servir d’une arme encore bien plus redoutable.

Une absence de tendresse bien cruelle
Elle se donne à lui mais elle se donne mal. Volontairement. « Fais ce que tu as à faire et laisse-moi tranquille».Voilà le message implicite. Elle dit attendre les caresses mais ne fait jamais rien pour les susciter.
Jamais un mot tendre, les « Je t’aime » sont très rares voire inexistants. L’homme espère les mots qui guérissent, qui apaisent, rassurent. Ils ne viendront pas. Il ira même jusqu’à oublier leur cruelle absence de peur de voir ou de comprendre que sa compagne ne l’aime pas. Il pense simplement «  elle n’a pas l’habitude d’exprimer ses sentiments, c’était comme ça  dans sa famille. Mais je sais qu’elle m’aime. Au fond d’elle-même. » Malheureusement, au fond d’elle-même, il n’y a pas d’amour. Il n’y a que du dégoût, peut-être de la peur ou plus certainement de la haine. Mais ces sentiments ne sont jamais exprimés, sinon il pourrait il y avoir un début de dialogue ou de discussion.
Elle se donne sans se donner et laisse un arrière goût de frustration terrible pour la victime.
Une cuisine « fast food » et sans âme remplace les bons petits plats mijotés longuement.
Il faut faire vite, on n’a pas que cela à faire. Il faut aller travailler, aller à un rendez-vous.
Le sexe la dégoûte et c’est surtout le fait de donner, de se donner à son partenaire qui n’est pas acceptable pour elle.
Bien sûr, il est très facile de douter de tout cela, que ce soit pour la victime, la harceleuse, les amis ou confidents, les psychologues. Car la frontière paraît bien mince qui sépare la personne généreuse et celle qui ne donne jamais rien. Qui à tort ? Qui a raison ? Personne ne prend réellement position pour l’un ou pour l’autre, de peur de se tromper. L’homme aussi doute terriblement de lui-même et de son ressenti. Il essaie de donner un peu plus à chaque fois et finit par s’épuiser. Le plus incroyable, c’est que la harceleuse peut aussi parfois sembler faire des efforts mais n’y parvient tout simplement pas. Elle n’en n’a peut-être même pas toujours réellement conscience mais elle est incapable de donner de l’amour. Ce n’est pas dans sa nature.
Elle finira par lui reprocher son épuisement, sa faiblesse.
On peut toujours lui réclamer un « merci » après un restaurant ou un « je t’aime » après l’amour, mais cela ne viendra jamais spontanément.
Partager cette page
Repost0
Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :