Harcèlement moral à l'école

Harcèlement moral à l'école entre élèves

Nous pouvons nous féliciter de l’initiative courageuse et intelligente du gouvernent qui a récemment lancé une campagne contre le harcèlement moral dans les écoles.

Remercions Jonathan Destin pour son courage.

Remercions les anciennes victimes, aujourd’hui vedettes, pour leurs témoignages.

Un pas de plus vers la vérité.

Nous parlons donc aujourd’hui très ouvertement du harcèlement entre élèves, dans les écoles, collège et lycées. Ces élèves sont donc aussi bien des filles que des garçons.

On peut donc imaginer que certaines de ces jeunes filles deviendront plus tard de dangereuses harceleuses, une fois devenues adultes ?

Car c’est bien là la question que je me pose en tant qu’ancienne victime d'une harceleuse adulte : quand allons-nous enfin parler dans les médias des femmes dites « perverses narcissiques » ? Et empêcher les jeunes hommes de tomber dans le panneau ?

Les adultes aussi harcèlent les enfants : un sujet tabou ?

Pour ma part je n’oublierai pas que la première harceleuse dont je fus victime n’était pas l’une de mes camarades de classe. Quand à mes copains, dans la cours d’école et ailleurs, ils m’ont toujours respecté. Quand ce n’était pas le cas, je savais me défendre. Et de toute façon, j’avais souvent trouvé des amis ou des profs pour venir m’aider en cas de besoin. Les lâches et les égoïstes étaient rares. Serait-ce toujours le cas aujourd’hui ? Les rapports entre élèves ne sont-ils pas devenus plus violents ces dernières années, verbalement notamment ?

Pour ma part, je n’oublierai pas que la première harceleuse dont je fus victime n’était pas l’une de mes camarades de classe : c’était une institutrice.

Plutôt enrobée, les cheveux noir et coupés courts.

Du genre à distribuer les baffes aux élèves qui écrivaient mal.

Chaque jour, j’allais à l’école la peur au ventre. Pendant un an.

Évidemment, j’étais son punching-ball favori.

Mais c’était il y a longtemps, bien sûr. Et aujourd’hui chacun sait que les châtiments corporels sont interdits dans les écoles. Pourtant, je m’interroge.

Mon ex-compagne était une authentique psychopathe, un danger public, un monstre. Je frémis à l’idée qu’elle soit aujourd’hui en liberté. Et je n’oublierai pas qu’elle avait un grand rêve : devenir instit !!

Fort heureusement, elle n’a pas passé la barrière de l’oral à l’IUFM. Les examinateurs étaient plus perspicaces que moi, à l’époque.

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J’ai constaté dans les échanges verbaux entre « jeunes d’aujourd’hui », dans la rue et ailleurs, de nombreux cas de violence psychologique : surtout des remarques à caractère sexuel, très crues et d’une violence rare. Je connais le poids des mots et je fais la différence entre les « bonne blagues », les termes vulgaires « classiques » et le reste : ces phrases qui humilient volontairement et durablement la personne qui la reçoit. J’y vois l’influence de la pornographie, de la télévision et d’Internet. Il faudra que l’on étudie un jour très sérieusement l’influence de ces images pornographiques sur les plus jeunes : j’y vois un désastre programmé pour un avenir pas si lointain. Je ne vous cacherai pas ici ma grande inquiétude. Une sexualité sans sentiments, mécanique et commerciale. Une étude récente a révélé un changement dans notre évolution : la bisexualité des jeunes filles est de plus en plus déclarée. Voilà quelques pistes de réflexion.